C’est une période particulière à plusieurs égards.
Tout d’abord, la transformation physique: le déplacement du centre de gravité et la compression (normale) de certains organes au fur et à mesure de la croissance du fœtus entraînent parfois des reflux, des douleurs liées à des compressions nerveuses (sciatalgies, cruralgies, canal carpien…). Les modifications physiologiques associées à un bouleversement émotionnel peuvent entraîner aussi de nombreuses tensions chez certaines femmes.
En général, et surtout pour le premier enfant, cette transformation physique s’accompagne d’une transformation psychologique liée à la prise de conscience que, quelque part, les choses ne seront plus jamais comme avant… Les fameuses insomnies des femmes enceintes ont peut-être quelque chose à voir avec cet aspect-là…
L’histoire traumatique personnelle antérieure (accidents, pathologies diverses, histoire personnelle…) associée aux modifications du schéma corporel, de l’image de soi va influer sur le vécu de la grossesse et conditionner l’accueil de cet enfant en devenir. De façon plus pragmatique, les tensions au sein du petit bassin, si elles sont sources de douleurs pour la mère, vont également conditionner l’espace de vie in utero et les conditions de déroulement de l’accouchement. Résoudre ces tensions permettra de donner plus d’espace au fœtus pour son développement harmonieux et facilitera grandement la délivrance. Les différents traitements symptomatiques allopathiques ont une action limitée en termes d’effets, et nombreux sont les médicaments déconseillés au cours de la grossesse.
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